ANA-MARIA AVRAM -press excerpts
“When Ana-Maria Avram conducts, she sometimes
seems to be plucking stars from the sky, or jabbing into
hives, causing thousands of tiny critters to fly up into the
air like flurries of gold dust. Avram allows the moment to
shape the music. In her view, the analytical approach of
serial and structuralist composers in recent decades
represents a desacralisation of sound space. The conductor is
instead drawn to spectral composition, in which everything
develops from the nature of the sounds themselves. Moreover,
to Avram, spectralism is not an academic, technologically
assisted manipulation of the organism sound. Her work allows
the sound to emerge from fluctuating acoustic systems in an
interplay between composed and improvised passages, in which
the musicians are co-creators in the most literal sense.
According to her, this is how musical activity and inner life
can be combined, this is how music can open the doors to other
areas of human life. A cursory glance at Avram’s catalogue of
works reveals her dedication to the arcane, the archaic, the
religious, and even, at times, the occult. Developed over
recent years, Lux animae – Licht der Seele is an entire series
of works for soloists and ensemble. One inspiration may have
been the Rumanian spectralist Horatiu Radulescu’s 1996 work
for viola solo, which bears the same title. Radulescu added
the following notes to her piece: “Try not to be at all
normal”, “always play always a bit little drunk", "all the new
colours are beautiful", and "you must end in the air – imagine
the sound vibrating in eterno". In comparison, Ana-Maria
Avram’s philosophy seems more sober, but also more militant.
For her, being modern means ”to be alive and vital. To accept
risk. To dare. To think. To dare to think. To free yourself of
preconceptions. To believe. To be brave. To be yourself. To
know your weaknesses and not give up, by always asking
yourself the same fundamental questions.” It follows that she
always starts a new work by meditating; a dream that slowly
takes concrete shape, until she finally brings it to life in
the concert hall.”
Lux Aeterna Concert
Ana-Maria Avram at Berghain 11th march 2011 by WanderingStar
e.V.
“ De son
coté, Ana-Maria Avram, maniant les sonorités de
souche spectrale,
d’une tradition plus
européenne, et instrumentales en intégrant
l’imaginaire du son archétype, tout en
privilégiant la structure dont elle exploite les
différentes colorations dans un camaieu de
résonances. Lignes brouillées,
démultipliées, s’intermodulant en une
géologie d’harmoniques fluides, l’album de Iancu
Dumitrescu and Ana-Maria Avram constitue une parfaite
introduction à l'oeuvre de deux des compositeurs
roumains les plus innovateurs and représentatifs de ce
siècle”
Serge Belleudy -
d’ESPINOSE : CRYSTAL LAKE, 31 Mars 1996
“A great CD!!!! 5 pieces; three new works by IANCU
DUMITRESCU ( two for chamber ensemble - with electronics -
tracking sound to its furthest lairs, and one for Orchestra; two
by ANA-MARIA AVRAM, one for Orchestra (“de Sacrae...” an
indispensable classic ).
Chris CUTLER - ReR RECOMMENDED - London
“Romanian composer IANCU DUMITRESCU and
his associate, ANA- MARIA AVRAM, leading figures in the Eastern
European school of modern classical music....” Los Angeles,
sept.1999
“Of the three CD’s issued thus far, one also
contains three excellent works by ANA MARIA AVRAM, whose
compositional style is every bit as fascinating and innovative,
and is certainly a talent to look out for...”
Alan FREEMAN: “AUDION“, Leicester , March 1993
“ANA-MARIA AVRAM recently composed a quartand for
Kronos, and followed it up with “Nouvelle Axe”, peformed here by
the strings of Romania’s Hyperion Ensemble, who also work with
DUMITRESCU. It’s an uncompromising piece with a tendency to
noise throughout, drawing blizzards of pizzicato, high - pitched
sounds and lots of glissandos from the panoply of avant garde
string effects.”
ANDY HAMILTON: “THE WIRE” (49), august 1999, London
“Both Avram and Dumitrescu are convinced that if
they have been able to open new doors in music, it is because
they have made or found precisely those connections bandween
musical activity and inner life that remain unarticulated in
conventional musical training. This is not, however, simply a
matter of theit philosophy and motivation as artists. The
psychological reality if their music is directly grounded in a
conception of the acoustic reality iof sound.”
Tim Hodgkinson, “Musicworks” No 71, Summer 1998,Toronto.
“... Works also features three compositions
by ANA-MARIA AVRAM, born in Bucharest in 1961. Wonderful to hear
music where textural innovations aren’t employed to colour
pre-existing structures, but evolve form in process. On Zodiaque
she plays prepared piano opposite Dumitrescu, a percussionist
and magnetic tape. Seems like these Romanians are engaged in a
similar kind of sonic research to that which resulted in the
masterpieces of Giacinto Scelsi and Ennio Morricone : collective
endeavour, genuine ‘deep listenning’. The results are similarly
overpowering a milion miles from the tootling inconsecuence of
most of what passes for New Music in the classical world.
BEN WATSON - The WIRE, LONDON, May 1995
“(...) C'est ensuite que le ciel nous est enfin tombé
sur la tête. Ana-Maria Avram et Iancu Dumitrescu : le
clou (du spectacle) et la clé (de voûte) de ce
complexe édifice de programmation.
Ce fut à dire
vrai l'une de mes expériences musicales les plus
excitantes de ces dernières années.
L'instrumentarium classique (un ensemble
cuivres-cordes-percussions resserré) utilisé ici
dans tout ce qu'il a de résiduel et de purement timbral
(frottements, craquements, cliquetis, borborygmes et autres
grincements), utilisé pour sa part d'héritage
culturel autant que pour sa puissance de mécanique
sonore de luxe, a délivré – à
côté du laptop toujours en bonne place – une
véritable apocalypse de la friction, où des
silences cliquetés souffreteux enchaînaient sur
des sommets de déchirements de la trame du monde. Plat
bosselé, gouffre sans fond, explosion. Quelque chose
s'est écroulé, mais quoi ?
Leur enfer spectral
s’apparente à une jouissance non retenue de la
substance.
Avram et Dimitrescu
dirigent leurs musiciens avec autorité et passion, et
un monde quantique très agité se soulève
sous leurs doigts amoureux. Une musique en partie
écrite et en partie improvisée où des
techniques d'organisations sophistiquées disparaissent
humblement dans la texture. Où composer aboutit
à de l'incommensurable. A leur manière, les deux
Roumains réalisent le rêve ancien d'une musique
entièrement timbrale, mais en lui ôtant toute
tentation d'hyper-rationalisme, d'ingénierie à
la conquête de la nature. Chaque chose est unique et
rien n'est transposable en autre chose. Une musique qui part
du savoir pour trouver la connaissance, qui part du savoir
pour le détruire, et flirter avec l'inconnaissable,
tourner le dos à ce qui est pour inventer un possible.
Et surtout, une expérience physique éprouvante.
Merveilleuse.
Je n'ai pas
voulu voir/entendre la suite, je voulais lentement
redescendre, j'étais épuisé. (...)”
Guillaume OLLENDORFF -
Que la lumière sonne. Le festival Lux Aeterna à
Berlin : récit d’un parcours
COMPTE RENDU: La société du spectral. La 6e
édition du festival Spectrum XXI
par GUILLAUME OLLENDOFF
Du 10 au 30 novembre, Londres, Paris, Berlin et Bucarest ont
accueilli à tour de rôle la 6e édition du
festival Spectrum XXI, organisé par le couple de
compositeurs roumains Ana-Maria Avram et Iancu Dimitrescu et
entièrement consacré à ces musiques qu’on
dit spectrales. Retour sur l’étape berlinoise,
proposée les 23 et 24 novembre avec le concours de
musiciens hors norme tels que Tim Hodgkinson et StephenO’Malley.
Le festival Spectrum XXI gravite autour de ce noyau
spectral dont les compositeurs roumains Iancu Dumitrescu et
Ana-Maria Avram constituent les plus ardents ambassadeurs
contemporains. C’est d’ailleurs à eux deux que revient
l’initiative de cette manifestation itinérante – Londres,
Paris, Berlin et Bucarest étant les quatre
villes-étapes de la sixième édition qui
s’est déployée du 10 au 30 novembre. A Berlin, la
caravane spectrale a fait halte les 23 et 24 novembre pour deux
jours d’intense célébration au NK, petit lieu
planqué dans un coin désertique du quartier de
Treptow et dévolu à toutes les formes
d’expérimentations sonores.
En sus du binôme roumain, le public berlinois a pu
entendre, entre autres, la compositrice Maya Dunietz,
l'improvisateur free Tim Hodgkinson et Stephen O'Malley,
activiste de la cause bruitiste, connu notamment pour sa
participation au groupe Sunn o))) et pour ses collaborations
avec la chorégraphe Gisèle Vienne. (...)
Ce qui est neuf dans leur musique de moine soldat n'est
d'ailleurs ni la dissonance ni l'impression d'inconnu, ni
même les hallucinantes recherches de timbres avec des
instruments dits classiques qu'on pensait pourtant
nettoyés de tous les côtés depuis les
assauts du free jazz. On peut toujours ressentir une
inquiétante étrangeté à
l'écoute d'un Ligeti ou d'un Stockhausen. Et Peter
Brötzmann nous fait grincer les mâchoires depuis
quarante ans.
Ce qui est neuf et finit par se faire sinon comprendre par le
cerveau, du moins sentir par le corps, c'est le renversement par
des musiciens issus de la vieille lignée classique du
principe d'organisation qui en a toujours été la
marque.
La société du spectral met au deuxième plan
l'idée d'organisation, priée de s'adapter à
un réel sonore qui donc lui préexiste. Immanence
du son, à la fois cause première et cause
dernière. Ce ne sont pas des fariboles abstraites, il
s'agit de faits très concrets : ils jouent un son (par
exemple une sorte de paysage granulaire) sur leur ordinateur et
conduisent leurs musiciens à partir de lui. Les font
réagir aux divers accidents de ce réel sonore,
pour habiter du mieux qu'ils peuvent ces amas de multiples
courants de matière. La forme d'onde devient le vecteur
principal de leur écriture modulaire (même si je
doute de la validité ici du mot « écriture
» auquel ils semblent pourtant attachés). Ils
partent de flottements sonores et tentent de trouver dans ces
véritables mouvements d'essaims une temporalité et
des restes de tonalité qu'ils pourraient tirer vers
eux, il tentent en quelque sorte de lire dans ce mouvement
erratique quelque chose comme la trame d'un récit
possible.
Ce genre de pratiques « antistructurales » existe
dans la musique populaire depuis que le rock s'est
débarrassé de l'idée de plaire au plus
grand nombre, mais n'a pas encore été
véritablement pensé de manière
satisfaisante par les musiciens « savants » qui
n'ont jamais su se débarrasser de leurs démons
analytiques et rationalistes.
Il y a chez Avram et Dumitrescu une ambition de
véritablement s'attaquer à la musique
européenne, à sa rédemption
peut-être. La laver des tâches de la
société productiviste, technicisée et
mathématisée à laquelle elle est
irrémédiablement mêlée. Sauver le
grand cadavre à la renverse de la tradition musicale
classique. Mettre le feu à la maison pour sauver les
meubles.
C'est pour cela qu'ils mélangent tout. Improvisation
free, rock noise, électronique et sons concrets au milieu
de l'orchestre instrumental. C'est pour cela qu'ils
électrifient leurs instruments classiques, parce que le
déterminisme technologique fait partie de
l'expérience de vie aussi bien que notre héritage
séculaire. Ils n'ont ni amour ni haine pour la
technologie, ils l’appréhendent comme un milieu dans
lequel nous vivons, avec lequel on peut (on doit ?) se
confronter.
La présence en tant qu'invité spectral, pardon
spécial, de Stephen O'Malley (à la fois comme
musicien et comme compositeur/dirigeant) constitue une belle
surprise, mais pas une incongruité. Lui aussi fait vivre
depuis dix ans des musiques où la structure importe
très peu, où le son est premier, pensé
comme une force contre laquelle le musicien combat, et dans
laquelle l'auditeur se retrouve à baigner, une force qui
nous paraît païenne parce qu'elle est aussi
inarticulée et imprévisible qu'une avalanche.
Ce qui caractérise une plage de 20 minutes de drones
menaçant à la Sunn o))) n'est certainement pas le
savoir mélodique ou rythmique, pas même
l'espèce de satanisme ironique à deux balles, mais
l'invention de quelque chose depuis les myriades d'interstices
du son, le culte de forces insondables trouvées dans leur
environnement (ici le fait technologique).
Dumitrescu et Avram parlent beaucoup de
phénoménologie, de flux de conscience et de
Gestalt (mot allemand pouvant signifier « créature
», « silhouette » et « forme »),
de rapport entre l'intérieur et l'extérieur, de
perception. Pour ma part, je perçois plutôt chez
eux le retour à une nature qui gronde. Qu'on doit braver
avec ses petites mains. Se faire une place dans le timbre,
dépendre du timbre comme le poisson de l'océan ou
du rocher qu'il habite, s'y lover. La structure, puisqu'elle
existe encore, doit trouver sa place dans les interstices des
choses, dans ces longues vagues organiques continues. On essaie
de nouveau d’habiter le monde plutôt que de le dominer. Il
ne s’agit absolument pas de développement durable, hein.
Il y a ici toute une dimension de défi, de violence, de
brutalité. Courir le quanta n'est pas un pique-nique. Et
le prix de la nouvelle musique est assez élevé en
termes de confort – mais paye double en termes de jouissance,
vraiment.
Aller chercher le cœur pulsant du monde avec les dents, le
dévorer à même le sol, combattre le serpent
cosmique à mains nues. C'est de cela qu'il s'agit. Alors,
quitter le vieux drame classique de la recherche d'un esprit
absolu et immaculé n'est surtout pas un abandon de la
dramaturgie pour l'indétermination, ou une quelconque
capitulation suicidaire de la volonté. C'est tout
l'inverse. On se perd dans le monde de la matière, mais
c'est pour mieux se (re)trouver. Il y a là du Herzog, un
grand romantisme d'un type nouveau, où il faudrait non
pas retourner à la nature, mais retrouver la saveur du
temps où on la confrontait, retrouver un adversaire, un
autre, retrouver des forces intangibles, des objets violents que
personne ne comprend, sur lesquels il est impossible de mettre
un nom.
On y trouverait peut-être même la possibilité
de faire de nouveau de grands récits.
Je n'avais d'ailleurs jamais entendu le destin qui frappe
à la porte, celui de Beethoven, aussi intensément
que dans la musique d’Avram et Dumitrescu.
Le festival Spectrum XXI a eu lieu du 10 au 30 novembre à
Londres, Paris, Berlin et Bucarest.
“Ana Maria
Avram’s compositions compliment Dumitrescu’s in ways that are
at once apparent and difficult to articulate. It is as if her
compositional voice picks up where his left off, or melds with
his to create a more multivalent whole — or vice versa. Her
portion of this set is even more superficially fragmentary
than Dumitrescu’s, due in large part to some stunning
stereophonic trickery. Are these ensembles prerecorded,
perhaps juxtaposed with live musicians and manipulated in time
in a kind of grandiose uhr-improv? Underneath all that
“changing same” vitality, however, I can hear more of the
long-held tones, heavy with higher frequencies,
stereotypically associated with spectral composition, further
complicating matters of classification. No matter, as
Hodgkinson returns for some of his customarily visceral bass
clarinet articulations in “Increat I,” and “Increat II” finds
Chris Cutler adding a layer of electrified percussion to the
generally hard-edged textures.
I have chosen isolated
moments to examine here; the world created by these two
innovators is certainly not limited to such microscopic
manifestations of cause and effect, even though much of the
material presented here functions that way. While this disc
would make a fine introduction, it doesn’t even come close to
telling the whole story, and there are copious amounts of
astounding material to explore in each volume. Any devotee of
the avant-garde will find rewards a-plenty in the work of
these two as-yet underappreciated composers”.
By Marc Medwin
“Avrams descends musically from a long line of European
spectralist composers. Listening to her pieces forces one to
recall the tradition of composers like Grisey and Murail, and
sonically is incredibly reminiscent of earlier
proto-spectralists like Giacinto Scelsi. She is most closely
associated with fellow Romanian hyper-spectralist Iancu
Dumitrescu, with whom Avram works closely as a composer,
conductor, and pianist in the Hyperion Ensemble (founded by
Dumitrescu in the 1970s). Hyperion is a Bucharest-based chamber
ensemble specializing in contemporary classical music,
particularly of the spectral, acousmatic variety.
Spectral music can sometimes seem a bit cold, even mechanical,
in its execution. Avram's music is particularly remarkable
because of the very real warmth with which she imbues each of
her pieces. Whether composing a solo work which she herself
performs, or a piece for electronics, pre-recorded tape, and an
entire chamber ensemble, Avram has a brilliant flair for the
dramatic paired with a sense of subtlety that lends great
contrast and excitement to each moment of each of her works.
Like other Romanian contemporary composers, such as Stefan
Niculescu and Horatiu Radulescu (as well as, of course,
Dumitrescu), Avram focuses on the use of bird calls, wind
sounds, bells, and "natural" sounds that mix harmonic and
inharmonic elements in the creation of her hyper-spectralist
pieces. Her music is wonderfully textural and phenomenally
beautiful. These clips included here are just a few examples of
the already deep contributions Avram has made, at only age 50,
to the world of New Music” . WFMU Radio Station
* “De son
côté, Ana-Maria Avram fait une MUSIC dense and
parfaitement taillée ( Swarms III) le geste y est
très sur, attentif aux suggestions d'un matériau
que la compositrice sait provoquer and fructifier avec
beaucoup de grâce. Une lumière
particulière se répand de candte œuvre, comme
dans Labyrinthe I, une attitude peut-être ludique, qui
ne néglige cependant pas la rigueur architecturale”
Costin
CAZABAN - “Le Monde de la Musique” -
...De
son coté, Ana-Maria Avram, maniant les sonorités
de souche spectrale, d'une tradition plus européenne,
s'épanouit dans la synthèse des sources
instrumentales en intégrant l'imaginaire du son
archétype, tout en privilégiant la structure dont
elle exploite les différentes colorations dans un
camaïeu de résonances.Lignes brouillées,
démultipliées, s'intermodulant en une
géologie d'harmoniques fluides, l'album de Iancu
Dumitrescu and Ana-Maria Avram constitue une parfaite
introduction à l'œuvre de deux des compositeurs roumains
les plus innovateurs and représentatifs de ce
siècle.”
Serge Belleudy - d'ESPINOSE
: I N T E R N E T 31 Mars 1996
“A
great CD!!!! 5 pieces; three new works by IANCU
DUMITRESCU ( two for chamber ensemble - with
electronics - tracking sound to its furthest lairs,
and one for Orchestra; two by ANA-MARIA AVRAM, one for
Orchestra (“de Sacrae...” an indispensable classic ) and
one for Tape.
Chris
CUTLER - ReR RECOMMENDED - London
Romanian
composer IANCU DUMITRESCU and his associate, ANA-MARIA
AVRAM, leading figures in the Eastern European
school of modern classical music have issued many
stunning works through the years, but this is the
first to be issued in
America.
Los Angeles, sept.1999
Of the
three CD's issued thus far, one also contains three
excellent works by a pupil of his: ANA MARIA AVRAM, whose
compositional style is every bit as fascinating and
innovative, and is certainly a talent to look out for. ..
Alan FREEMAN “AUDION“ , Leicester , March 1993
ANA-MARIA
AVRAM recently composed a quartand for Kronos, and
followed it up with “Nouvelle Axe”, peformed here by the strings
of Romania's Hyperion Ensemble, who also work with DUMITRESCU.
It's an uncompromising piece with a tendency to noise
throughout, drawing blizzards of pizzicato, high - pitched
sounds and lots of glissandos from the panoply of avant
garde string effects.
ANDY HAMILTON - THE WIRE (49), August
1999, LONDON
Both
Avram and Dumitrescu are convinced that if they have been able
to open new doors in music, it is because they have made or
found precisely those connections bandween musical activity and
inner life that remain unarticulated in conventional musical
training. This is not, however, simply a matter of theit
philosophy and motivation as artists. The psychological reality
if their music is directly grounded in a conception of the
acoustic reality iof sound.
Tim
Hodgkinson, Musicworks No 71, Summer 1998
“A
great CD!!!! 5 pieces; three new works by IANCU
DUMITRESCU ( two for chamber
ensemble - with electronics - tracking sound
to its furthest lairs, and one for Orchestra; two by
ANA-MARIA AVRAM, one for Orchestra (“de Sacrae...” an
indispensable classic ) and one for Tape.
Chris
CUTLER - ReR RECOMMENDED - London